Cet ouvrage dépeint la réalité complexe de l'intégration. Des mariages mixtes aux indicateurs économiques, de la pratique religieuse aux questions d'identité et d'appartenance, les auteurs brossent un portrait synthétique des musulmans en France, dans toute leur diversité. Ils offrent aussi un tableau des politiques suivies par l'état et défrichent des questions sensibles : celle du vote musulman, celle du lien entre l'islam de France et la politique étrangère, ou encore celle de l'antisémitisme.
La découverte de l'identité des terroristes des attentats du 7 juillet 2005 à Londres a été un véritable choc pour l'ensemble des Britanniques. Contrairement aux attentats de New York (2001) et de ceux de Madrid (2004), où les terroristes venaient tous de pays étrangers, les quatre auteurs des attentats-suicides de Londres étaient des citoyens britanniques à part entière, issus de pays du nouveau Commonwealth, de confession musulmane et ayant toujours vécu au Royaume-Uni. Plus que la question de l'engagement des troupe en Irak ou encore de celle de l'islamisme, c'est avant tout la question du multiculturalisme que les attentats du « 7/7 » sont venus interroger. Les émeutes de 2001 et les rapports d'un certain nombre d'experts avaient mis en lumière les limites de ce modèle. Avec les événements de l'été 2005, ce sont les hommes politiques et les journalistes qui à leur tour s'interrogent sur la pertinence du multiculturalisme.
Avec l'effondrement du communisme en Union soviétique et dans les autres pays du Pacte de Varsovie, sortir du pays est devenu un droit, à l'exception d'un ou deux Etats parmi les 191 pays reconnus par les Nations unies. A l'inverse, le contrôle de l'immigration s'est renforcé partout en réponse à la fois aux préoccupations sécuritaires provenant des attaques terroristes de ces dernières années et à l'inquiétude de l'opinion publique au sujet du poids de l'immigration.; Dans cet article l'auteur met l'accent sur le fondement théorique, éthique et réthorique de la régulation étatique du flux de populations et, dans une moindre mesure, du flux monétaire.
Analyse critique de la prise d'otages en Irak par un groupe se réclamant de l'Armée islamique et des exigences formulées par les ravisseurs d'abroger la loi sur la laïcité interdisant le port ostensible de signes religieux à l'école en France.
Partant du constat que l'on ne saurait réfléchir au devenir des musulmans en Europe sans aborder les questions liées au terrorisme, l'auteur effectue une première analyse.
Critique des partisans de la paix, au moment de la guerre en Irak, au printemps 2003
Ouvrage collectif présente différentes contributions autour des thèmes de la libre circulation aux Etats-Unis et en Europe. Dans des sections spécifiques sont traitées respectivement la question des réfugiés politiques, notamment palestiniens, le problème du terrorisme international et de ses effets sur les lois visant les migrants ainsi que celui de la sécurité nationale.
Actes d'un colloque de deux jours à Montréal en février 2002. Des chercheurs de diverses disciplines des sciences sociales et de l'éducation travaillant dans le domaine des relations ethniques ont engagé une réflexion sur les événements du 11 septembre 2001 : rupture ou révélation de ce qui était déjà latent ?
Cet article tente de rendre compte des changements organisationnels et politiques qu'a entraînés directement ou indirectement cette violence terroriste au coeur de système de représentation de l'organisation nationaliste.
L'auteur expose brièvement trois thèmes développés par Maudoudi, Pakistanais fondateur du mouvement islamiste radical Jamat-i-islami, qui lui paraissent particulièrement révélateurs : l'absolue primauté de l'islam qui prône une obéissance sans faille aux prescriptions du Coran et de la charia ; la suprématie totale du 'bon musulman' promis en raison de sa conduite irréprochable au paradis d'Allah ; la justification du recours à la violence : chaque musulman doit être prêt à défendre l'islam en se mettant si nécessaire au service du Jihad (guerre sainte). Cet islam radical est de nature sacrificielle ; il justifie le recours à la violence et à la guerre. Le texte montre dans la dernière partie la force et les faiblesses de l'islamisme qui confronté au monde moderne et au problème de la régulation de la violence est empreint selon lui d'archaïsme à un point tel que "nous ne sommes sans doute qu'aux débuts de ses manifestations violentes et spectaculaires".
L'ouvrage recherche à travers l'histoire de la construction de l'Etat espagnol et du nationalisme basque surgi au 19e siècle les explications d'une brûlante actualité.
L'auteur, ancien préfet de région, ancien chef du contre-espionnage français et actuellement député de Cherbourg, critique dans cet ouvrage la politique, les comportements de l'oligarchie religieuse qui sous-tend les relations entre la République islamique et ses obligés, ses minorités religieuses et ethniques, ses opposants politiques et jusqu'à ses interlocuteurs étrangers. Après l'Iran, et à travers la religion, les mollahs visent à dominer - au moins - l'islam, grâce au terrorisme, du Liban à l'Algérie. Il développe également les périls de l'intégrisme pour l'Europe.